Règlement de l'Armée des Bocans

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Au nom d'Aristote, ainsi soit-il!

Comme la nature humaine est oublieuse et que l'importance des enjeux militaires peut rendre les gens fielleux et traitres, ce Règlement établit, dans les formes consacrées et de manière claire, les règles qui régissent le fonctionnement de l'Armée des Bocans.

L'Armée des Bocans défend, par la force des armes s'il le faut, les intérêts et l'intégrité de sa patrie Grandson et de ses habitants. Par la force des liens fédéraux, ceci implique également de servir la Confédération helvétique.

Le Commandant de l'Armée est responsable de l'application de ce règlement, ainsi que de la disponibilité et de l'engagement de l'armée. Il se distingue par la possession de l'oriflamme et par sa conduite et son engagement exemplaires. Pour l'aider dans les tâches administratives et la conduite de la troupe, il choisit parmi la Garde les membres les plus fidèles et les plus fiables pour former un Etat-major et leur attribuer selon les besoins les postes de Conseiller militaire, Trésorier, Logisticien et Chefs de section.

La Garde représente le noyau de l'Armée des Bocans. Pour pouvoir y adhérer, un citoyen de Grandson doit disposer d'un parrainage au sein de l'armée, de plus de 100 points de force, être capable de soutenir à ses frais une campagne prolongée, et prêter serment selon la formule suivante:

"Au nom d'Aristote, de ma Patrie Grandson et de mon honneur de Citoyen, je m'engage librement et de toute bonne foi dans cette armée, prêt à servir de toute ma force et de tout mon courage, pour accomplir ma mission au péril de ma vie s'il le faut. Dans le triomphe comme dans l'adversité, je jure fidélité, soutien et respect à mes camarades. Je n'entreprendrai aucune action nuisible à la mission, mon Unité ou ma Patrie. Qu'il en soit ainsi avec l'aide d'Aristote!"

Celui qui enfreint son serment avant d'avoir démissionné en bonne et due forme, en dehors d'une mission, est non seulement parjure, mais remet sa vie entre les mains de ses anciens camarades. Seule une faiblesse d'esprit méconnue peut excuser une infraction.

En sus de la Garde, l'Armée peut être renforcée par des Coutiliers. Ceux-ci sont engagés ponctuellement selon le besoin. Les exigences au recrutement sont à adapter à la mission. Bien que les Coutiliers ne participent pas aux prises de décision de l'Armée, ils doivent respecter ce Règlement et sont tenus par l'obligation de servir à partir de leur engagement. De quitter les rangs avant l'issue d'une mission et sans démission en bonne et due forme est considéré comme de la désertion.

L'équipement, la rémunération et l'ordinaire des membres de l'Armée sont réglés selon les moyens à disposition et l'engagement, mais doivent être gérés de manière honnête, équitable et judicieuse. Il appartient au Commandant d'y veiller, et au Trésorier et au Logisticien d'effectuer correctement les distributions. Tout matériel fourni en prêt doit être rendu à l'armée à l'issue de l'engagement.

En sus de toute mesure disciplinaire jugée adéquate par les cadres non-impliqués, toute infraction à ce Règlement pourra être condamnée par une Cour de Justice d'Helvétie pour trouble à l'ordre public, escroquerie, trahison ou haute trahison, selon la gravité des faits et sur dénonciation par les camarades ou les supérieurs hiérarchiques.

Le présent Règlement peut être modifié sur accord de la majorité des membres de la Garde. Aucun Helvète ne devant craindre pour son avis, les votes se font à main levée, selon les traditions de notre Pays.

Qu'Aristote veille sur ce Règlement et nos Armes!

Fait à Grandson, le Jour du Seigneur du 13 janvier de l'An de Grâce 1456